Éducation : reprise des cours mise en danger par Conasysed

Dans un communiqué publié ce 9 juillet, la CONASYSED a une nouvelle fois égrené un chapelet de doléance au risque de mettre à mal la reprise des cours prévu le 20 juillet 2020.

Prétextant l’article 26 de la déclaration universelle des droits de l’Homme qui a trait à l’Éducation, et l’article 3 de la loi 21/2011 portant orientation générale de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche, pour servir leurs intérêts personnels, Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation s’apprête à douche les espoirs de sauver une année grandement perturbée par la crise sanitaire. 

En effet, dans une communication rendue officiel, les leaders de cette convention syndicaliste, qui accuse le gouvernement gabonais de souvent “violer” le droit à l’Éducation de ses jeunes, semble bien cacher son jeu de glouton. Faisant des apprenants, des otages pour obtenir gain de cause. Se faisant passer pour un agent de promotion et de défense des droits humains, la CONASYSED, avec cette nouvelle vague de revendication, démontre que seul leur intérêt semble primé au détriment des élèves.

Pour reprendre les cours avec les terminales afin de sauver l’année, la CONASYSED exige en un peu moins de deux semaines, la maîtrise de la pandémie COVID-19 avant toute reprise des cours ; Le paiement intégral des vacations 2018 et 2019 ; L’octroi de l’indemnité COVID-19 aux enseignants qui reprendront les cours ; et bien d’autres. Ces revendications, en cas de refus du gouvernement, vont sceller le sort de la reprise des cours prévu le 20 juillet et l’organisation du Baccalauréat.

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