Après cinq mois d’interruption, la haute autorité de la communication a repris ses activités. Au terme de sa réunion qui s’est tenu mardi dernier, l’autorité a exprimé son inquiétude face aux dérives constatées dans la presse nationale.
«Depuis un certain temps, la presse gabonaise, notamment certains médias en ligne, s’illustrent par de graves manquements dans le traitement de l’information au quotidien » a-t-elle indiqué via un communiqué. Au nombre des reproches du régulateur, le non-respect des principes relatifs au débat contradictoire et à l’équilibre de l’information. Aussi, l’autorité a-t-elle invité les médias au respect strict des règles de déontologie et d’éthique qui encadrent le métier. La HAC a également tenu à rappeler que «Si la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion sont garanties à tous sous réserve du respect de l’ordre public, comme tout principe, il est sujet à l’exception, à des dérogations, à des limites».
Alors que ces propos sonnent comme un avertissement avant d’éventuelles sanctions, des sources bien informées indiquent que l’autorité cible particulièrement des médias réputés pour leur traitement biaisé de l’information.