À l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la femme, le Chef de l’État gabonais a adressé un message à ses compatriotes sur sa page Facebook. Dans son adresse, le président s’est réjoui du fait que le Gabon soit le troisième pays d’Afrique subsaharienne le plus avancé dans le domaine de la promotion des droits des femmes et d’égalité femmes-hommes. Pour lui, ce progrès est le fruit des efforts réalisés depuis 2015 où il a décrété la « Décennie de la femme ».
Mais le Gabon doit aller plus loin. « L’égalité de droits entre les hommes et les femmes reste un objectif. Mais un objectif intermédiaire. Le but véritable est d’atteindre l’égalité réelle, dans les faits », a expliqué Ali Bongo Ondimba.
Le chef de l’État entend donc renforcer l’arsenal juridique pour permettre aux femmes de jouir pleinement de leurs droits. Il a ainsi instruit le gouvernement pour préparer des projets de loi à ce propos.
Ainsi, les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront sanctionnées plus gravement. Aussi, l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel sera autorisé. La spoliation des veuves, insupportable et encore trop fréquente violence patrimoniale, sera aussi très sévèrement sanctionnée.
Toutes ces dispositions permettront de promouvoir les droits de la femme et leur égalité avec les hommes.