Le 22 mars dernier, le sous-préfet de Bikondom, Dagobert Essono Nguema et quelques-uns de ses collaborateurs ont été interpelé par la police judiciaire. Ils sont accusés d’avoir produit près d’une centaine de faux actes de naissance.
En effet, l’affaire a éclaté lorsqu’une jeune femme est allée porter plainte contre une autre qu’elle accusait d’entretenir des relations amoureuses avec son petit ami. Lors de la présentation de son acte de naissance aux Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) chargé de résoudre le contentieux, l’une des deux femmes a attiré l’attention de ces derniers. Les éléments de la police ont rapidement remarqué des anomalies que présentait cet acte de naissance et ont convoqué les parents de la propriétaire.
En présence donc des parents, les policiers ont comparé le second acte de naissance qui était différent du premier que détenait la jeune femme. Par la suite, les parents de la mise en cause ont avoué avoir bénéficié des services du sous-préfet de Bikondom pour se procurer un nouvel acte de naissance. Il en est de même pour d’autres personnes qui ont aussi fait recours aux services de Dagobert Essono Nguema qui aurait facturé les actes à 50 000 FCFA l’unité.
Une perquisition effectuée à la sous-préfecture de Bikondom a permis de découvrir 99 faux actes de naissance et même pour des personnes censées être de nationalité camerounaise.
Pour avoir commis ce délit, Dagobert Essono Nguema risque 5 ans de prison.