Après une évaluation de l’exécution du Projet d’Appui au Programme Graine (PAPG1) durant les cinq dernières années, les organisations de la société civile du secteur agricole, le gouvernement, puis la Sotrader recommandent un nouveau mode de gestion. Ils préconisent ainsi la mise en place d’une nouvelle stratégie de gestion financière de ce projet.
En effet, tous les objectifs de la première phase de ce projet n’ont pas été atteints. Ces acteurs du secteur agricole ont donc proposé d’autres pistes pour atteindre de meilleurs résultats. Et ceci dans le but de garantir la sécurité alimentaire et la diversification économique grâce au secteur agricole. « Aujourd’hui, nous ne voulons plus affecter de l’argent pour des ateliers et des réunions dans des salles, mais affecter de l’argent sur des actions concrètes. Nous pensons qu’avec les décisions courageuses qui ont été prises pendant ces cinq jours avec des responsables de l’administration, nous pouvons en cinq ans rattraper le retard », a expliqué Hervé Omva, coordonnateur des programmes de l’IDRC Africa.
Concrètement, les participants ont recommandé la mise en place de grandes plantations : une de 6 000 tonnes de manioc et l’autre de 18 000 tonnes de bananes. Pour finir, ils ont suggéré l’adoption d’un Plan de Travail Budgétisé Annuel (PTBA) du programme Graine pour une meilleure exécution du PAPG1.