Accusé d’avoir tué sa mère et après qu’il ait passé 9 ans en prison, Alain Roger Makaya Makaya est désormais libre de ses mouvements.
Les faits se sont déroulés le 18 mars 2012. Ce jour-là, le corps sans vie de Jeannette Kougou Mbadinga a été retrouvé derrière la maison où elle habitait avec ses trois enfants. Pour élucider les circonstances de ce décès, la police a ouvert une enquête. Curieusement, les preuves de cette enquête accablent Alain Roger Makaya Makaya. Très vite, il a été placé sous mandat de dépôt.
Devant la Cour, le présumé meurtrier a continué de clamer son innocence. « Je ne suis pas coupable de cette affaire. Je n’ai jamais tué ma mère », a-t-il défendu. Représentant le Ministère public, Chérubin Kouendi défend le contraire. « Il y a trop de preuves qui l’accablent, madame la présidente. Le voisinage et ses frères de la maison ont avoué que ce dernier n’hésite pas à menacer de mort leur mère devant le monde. Leurs rapports étaient tendus », a-t-il déclaré.
« Un parricide est un meurtre et il faut donc des preuves. Où est l’arme du crime ? Il n’y a pas d’autopsie non plus. Comment savoir de quoi elle est morte ? » s’interroge Me Irène Essono Nze, avocat de la défense.
La cour a confirmé les incohérences dans ce dossier et a déclaré l’accusé non coupable le 7 avril dernier.