Le 14 avril dernier, le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme Prisca Nlend Koho, a procédé au lancement d’établissement de 3000 actes de naissance aux enfants des provinces de Woleu-Ntem, Haut-Ogooué et de Nyanga.
C’est avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) que le gouvernement gabonais a lancé cette campagne d’enregistrement et d’établissement d’actes de naissance. Avec un budget de 49 500 000 FCFA, ce projet permettra de mettre en place les conditions indispensables pour l’établissement de 1000 actes de naissance dans chacune de ces provinces. Ainsi à la fin du mois de mai, les enfants vivants dans ces régions et qui ne disposent pas d’état civil pourront en bénéficier.
Pour Prisca Nlend Koho, sans acte de naissances, ces enfants « devront faire face à l’exclusion et à la discrimination, un handicap social qui peut les pénaliser toute leur vie ».
Ce projet d’identification des enfants démunies et qui est financé par l’Unicef a démarré depuis 2020. Cette année, 608 actes de naissance ont été établis dans la province de l’Ogooué Ivindo.
Avant le démarrage de cette nouvelle phase, les points focaux de ces trois provinces, seront formés à la technique virtuelle du système d’enregistrement des naissances et aussi à la méthodologie de la gestion des fonds du projet.