À partir du 29 avril 2021, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) va lancer sur le terrain les contrôles des certificats de conformité aux normes auprès des importateurs et prestataires locaux.
« Les contrôles des certificats de conformité aux normes s’orienteront sur trois pans de segments de produits suivants : machines et appareils, matériel électrique, électronique et leurs parties ; génie civil, produits des industries chimiques et bâtiment ; santé et instruments et appareils médico-chirurgicaux, hygiène corporelle, cosmétiques et jouets », a informé l’Aganor.
Selon l’Agence, ces contrôles visent les objectifs suivant : la protection de l’environnement contre les produits dangereux : la protection de la santé et la sécurité des consommateurs contre tout produit dangereux, non conforme aux exigences des normes ; la traçabilité des produits ; la protection de l’industrie nationale contre la concurrence déloyale et la contrefaçon ; la promotion de la culture de la qualité.
Cependant, cette annonce de l’Aganor suscite des murmures dans le rang des opérateurs économiques. Pour la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), ces contrôles entraineront des coûts suplémentaires chez les exportateurs, importateurs et donc chez les consommateurs. « Il n’y a pas de refus à ce que l’Aganor remplisse ses missions. Mais, l’on constate que l’agence n’a pas la technicité nécessaire pour le contrôle de certains produits et ne dispose pas de laboratoires non plus », a dénoncé un opérateur économique de la CPG.
Pour sa part, l’Aganor assure qu’elle a délégué des sociétés internationales pour effectuer les inspections, évaluations et contrôles.