Dans le cadre du projet de révision du Code du travail, le ministre de l’Emploi de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle Madeleine Berre, et sa ministre déléguée Aubierge Sylvine Ngoma, ont été auditionnées par les membres de la commission de la santé, de l’éducation, et des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale, le 26 avril dernier.
Le ministre de l’Emploi et de la Fonction Publique estime que cette initiative de réforme du code du travail constitue un excellent outil de compétitivité et de flexibilité pouvant protéger les droits des travailleurs et leur assurer à la fois, la croissance des emplois et l’employabilité des jeunes.
« Il s’agit d’un code progressiste qui renforce les principes des droits des travailleurs ; lutte contre les discriminations et supprime les inégalités hommes-femmes ; ouvre le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail : contrat saisonnier, contrat à temps partiel, le contrat d’intérim, le contrat intermittent qui sont des contrats beaucoup plus adaptés au marché du travail, qui protègent les travailleurs de la précarité avec la création du statut du travailleur journalier hebdomadaire ; la limitation à 2 ans maximum du contrat à durée déterminée au lieu de 4 ans », a expliqué Madeleine Berre.
Le nouveau code de travail présente plusieurs autres avantages dont la codification de la rupture à l’amiable, etc.
Le projet de modification du Code du travail en République gabonaise a été adopté en Conseil des ministres par le gouvernement, le 19 février 2021. C’est un texte de 411 articles qui résulte de la concertation entre les parties prenantes, à savoir le ministère de l’Emploi et les représentants des syndicats du patronat et des travailleurs gabonais ainsi que le Bureau international du travail.
Les articles du nouveau texte sont en cours d’étude par les députés.