L’adhésion du Gabon au Commonwealth fait consensus au sein de la classe politique.

L’adhésion de l’Etat gabonais au Commonwealth fait consensus aussi bien dans la majorité que dans la minorité politique. C’est ce qu’a déclaré hier le porte-parole de la présidence de la République lors d’une conférence de presse. D’après Jessye Ella Ekogha, ce consensus, qui se voit « très rarement » dans le pays, a ravi les membres de la délégation du Commonwealth. Ceux-ci étaient venus fin avril conformément au calendrier de la probable adhésion du Gabon à la communauté anglophone internationale.

Lors de cette première mission, les membres de la délégation du Commonwealth avaient rencontré les différents acteurs politiques du pays. On compte parmi ceux-ci les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, les responsables des partis politiques de la majorité et de la minorité. Ils s’étaient même entretenus avec les acteurs de la société civile. Ils « ont été heureux de constater que cette adhésion serait une très bonne chose » a déclaré le porte-parole.

Quant à la suite des programmes inscrits au calendrier d’adhésion, Jessye Ella Ekogha a apporté quelques clarifications. Le Gabon est entré dans « une phase administrative » après que le président Bongo a rencontré la secrétaire générale du Commonwealth. L’Etat gabonais doit maintenant fournir « un grand nombre de documents », tous en anglais, précise le porte-parole.
Ensuite, « il y aura une deuxième mission qui viendra à Libreville pour s’assurer de différents aspects ». Ce n’est donc après cette mission que « la candidature (du Gabon) sera présentée aux membres du Commonwealth (…) qui voteront ». Le Commonwealth compte actuellement 54 membres. Le Gabon pourrait devenir le 55e lors du prochain Sommet de Kigali « prévu initialement en juin, mais qui a été repoussé sine die ».

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