L’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA) et l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) se sont réunis à Sharm El Sheikh en Egypte. Ils y tiennent actuellement leur 52e session. Cette rencontre a été fixée en prélude à la COP 26 prévue pour novembre prochain. Cette session permettra aux acteurs réunis de faire avancer les travaux engagés pour la préparation de la Conférence des parties. Ces travaux avaient été retardés par la pandémie de Covid-19.
Le président du Groupe des négociateurs africains sur le climat participe aussi à cette rencontre. Le Gabonais Tanguy Gahouma Bekale œuvre pour une meilleure prise en compte des préoccupations africaines en matière climatique, lors de la prochaine Cop.
Le Gabon a été nommé pour diriger le Groupe des négociateurs africains sur le climat lors la Cop 26. L’atténuation des effets du changement climatique est le mot d’ordre du président gabonais, Ali Bongo Ondimba. D’après lui, « les solutions basées sur la nature sont notre plus grand allié ». Elles « nous permettent à la fois de nous adapter et d’atténuer les changements climatiques ». L’engagement du Gabon dans cette lutte contre les effets du changement climatique s’explique notamment par le rôle qu’il joue dans l’absorption de carbone au plan mondial.
Le Gabon est en effet « couvert à 88% par des forêts tropicales humides ». En cela, il « absorbe trois fois plus de CO2 qu’il en émet ». « Grâce à nos politiques de gestion durable de la forêt, nos absorptions nettes de CO2 ont déjà augmenté de près de 20% ». Cette déclaration a été faite par le président gabonais à l’occasion du 5e anniversaire de l’accord mondial sur le climat.