Les animaux sauvages continuent de faire des dégâts dans les zones rurales. L’Agence Gabonaise de Presse (AGP) a annoncé le décès de dame Caroline Bakabiyanzi dans un village situé à une dizaine de kilomètres de Franceville. Elle aurait été tuée par un éléphant. Ce drame, survenu dans la province du Haut-Ogooué, a suscité la colère de la population locale.
Le problème des conflits homme-faune ne cesse de croître. Pour y faire face, le gouvernement a adopté la semaine dernière en Conseil des ministres un projet de décret qui autorise l’exécution de battues administratives. Ce texte autorise l’utilisation du droit de légitime défense par les populations victimes de ce conflit. Par cette initiative, le gouvernement veut contribuer à la sécurisation des cultures vivrières des communautés locales. L’objectif est également de préserver l’intégrité physique des populations tout en préservant les objectifs de gestion durable de la faune.
Outre le cas de Caroline Bakabiyanzi à Franceville, les populations de plusieurs localités du pays font face à ces cas de conflits avec les animaux sauvages. Ces derniers quittent souvent les forêts et viennent détruire les plantations et cultures situées autour des habitations. Des réflexions sont encore en cours pour trouver des solutions appropriées à ce conflit homme-faune. La loi de finances 2021 prévoit un montant de 1,6 milliards de FCFA pour la gestion des conflits homme-éléphant.