L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a contrôlé plusieurs balances utilisées par les commerçants. Elle a vérifié 7 594 balances de commerce dans cinq provinces sur neuf en 2020. Après vérification, 90 % de ces balances ne sont pas conformes à l’activité de commerce (vente de denrées alimentaires). 30 % de ces balances contrôlées ne sont pas aussi conformes à la législation. Seules 10% sont donc admissibles pour une utilisation commerciale.
Le directeur général de l’Aganor, Abdu Razzaq Guy Kambogo a indiqué dans un communiqué rendu public le 16 juillet dernier que ces situations impactent très lourdement le panier de la ménagère. Elles contribuent à la cherté de la vie au Gabon. L’agence a révélé également que les vendeurs de certains matériaux de construction (sable et gravier) utilisent des « godets » ou des sacs dont les poids ne sont pas vérifiés.
Il faut noter que le Code pénal gabonais punit ces fraudes. Les commerçants qui fraudent sur la balance et autres unités de mesure risquent une amende pouvant aller jusqu’à 3 millions de FCFA. Ils encourent également une peine d’emprisonnement de deux ans.
L’Aganor invite par ailleurs, les commerçants dont les balances ne sont pas conformes à procéder à leur réparation ou remplacement auprès des opérateurs agréés. Le délai maximum donné pour remplacer ces balances est de trois mois. Quant aux vendeurs de matériaux de construction, l’agence les invite à réintégrer les instruments de pesage requis dans leurs activités dans un délai d’un mois. Ces mesures permettront de mettre fin à ces fraudes.
