Le microbiologiste français Didier Raoult a récemment effectué une visite de travail au Gabon. Il avait été invité par le Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf). Son séjour de travail s’est achevé le 4 septembre dernier. Il a salué les efforts que fournissent les autorités gabonaises pour une bonne gestion de la covid-19. Les cadres gabonais sont dotés de grande qualité et compétence. À Franceville, il était étonné de la rapidité de la mise en place des outils. Elle a été plus rapide qu’en France.
Il a indiqué que les autorités sanitaires ont commencé par faire les séquences variantes de covid-19 en 2020. Cela prouve que le Gabon a des séquenceurs. Mais le Gabon a besoin d’aide au niveau de la formation du personnel sanitaire. C’est l’une des priorités de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille. L’IHU doit garder les liens avec les pays francophones pour les aider à former des gens pour que l’usage des outils soit plus dynamique.
Au niveau décisionnel, il se dit très satisfait de la qualité de la réponse du Gabon. Cela doit faire réfléchir nombre de pays. Au cours de son séjour au Gabon, les responsables du Cirmf lui ont présenté un travail d’évaluation du traitement contre la covid-19. Le traitement consiste à associer l’hydroxychloroquine 600 mg par jour avec l’azythromycine. Ce traitement a donné des résultats très impressionnants sur le plan de la mortalité.
Il a martelé que le Gabon est autonome de la France. Toutefois, l’IHU de Marseille va continuer à travailler avec lui. L’IHU va aider les agents de santé à faire des séquences complètes. Il va leur apprendre à utiliser le nouvel appareil séquençal à haut débit que le gouvernement a installé. Aussi, il va leur apprendre à identifier les nouveaux génotypes qui circulent.
Rappelons que l’infectiologue Didier Raoult, âgé de 69 ans travaille depuis plusieurs années avec le Gabon. Il a été propulsé sur la scène internationale en 2020. C’est lui qui avait proposé la chloroquine comme traitement contre la Covid-19.