La Banque africaine de développement (BAD) soutiendra la politique d’autonomisation des femmes commerçantes de Libreville. C’est ce qui ressort d’une rencontre entre Christine Mba Ndutume Mihindou et Akinwumi Adesina, le président de la BAD. Ces deux personnalités ont échangé lors de la COP26 à Glasgow, en Écosse.
Si le partenariat entre la mairie de Libreville et la BAD n’a pas été détaillé, il pourrait permettre de soutenir les initiatives des femmes dans la capitale gabonaise. L’institution financière place l’autonomisation des femmes au cœur de sa politique d’intervention en Afrique. Sur la période 2021-2025, la BAD développe une stratégie sur le genre. Cette stratégie devrait permettre de transformer les secteurs-clés du développement en domaines d’opportunités pour les femmes et les filles.
En Afrique, les femmes investissent jusqu’à 90 % de leurs revenus pour consolider la sécurité sociale de leur famille. Les commerçantes Gabonaises sont confrontées à cette même réalité, ce qui n’est pas sans conséquence sur leur développement. À Libreville, en particulier, les femmes commerçantes représentent près de 3/4 des acteurs du marché. Le partenariat entre la Mairie de Libreville et la BAD devrait permettre de mettre à disposition des ressources pour réduire les risques qui affectent les activités des commerçantes de la ville.
