France24 tente de saboter l’image du Gabon en pleine semaine africaine du Climat

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France24 s’apprête à publier une enquête sur les « ravages du pétrole low cost »; une tentative pour discréditer le Gabon.

France24 s’apprête à publier une enquête sur les « ravages du pétrole low cost » au Gabon. Le média français annonce cette publication alors que le pays accueille depuis lundi la semaine africaine du Climat. Un choix, qui n’est d’ailleurs pas un hasard, puisque le Gabon est reconnu à l’international pour son leadership dans la préservation de l’environnement.

Cette sortie médiatique semble être une opération montée de toute pièce pour ternir l’image du Gabon, qui ne cesse de prouver son engagement sur le plan climatique. La rencontre en cours à Libreville permettra aux pays africains de réclamer une justice climatique à la COP 27. Les pays développés, principaux acteurs de pollution de la planète, devraient fournir plus d’efforts pour assurer la transition climatique. 

La publication de France24 à l’occasion de cette rencontre tend à dramatiser les incidents liés à la production pétrolière au Gabon. France24 qualifie de « catastrophes environnementales », les déversements mineurs engendrés par l’exploitation pétrolière dans le pays. L’enquête que la rédaction des observateurs de France24 s’apprête à publier n’évoque pourtant que la mort de quelques crabes et d’une dizaine de poissons. On se demande bien si ces incidents sont comparables aux nombreuses catastrophes environnementales survenues en France ces dernières années, notamment celle causée par Erika. Ce pétrolier battant pavillon maltais avait déversé, sur 400 kilomètres de côtes bretonnes, près de 18 000 tonnes de fioul. La marée noire produite par cet accident a tué 300 000 oiseaux.

La publication de France24 à ce moment précis laisse croire que le média français est contre la justice climatique exigée par les pays africains. Un mauvais combat, puisque les chiffres démontrent que l’Afrique est la plus grande victime du changement climatique et devrait, à ce titre, fournir moins d’efforts que les nations industrialisées. Ce n’est cependant pas la première fois que le média français se comporte ainsi. Cette façon de mal traiter les sujets touchant le Gabon avait déjà été remarquée lors de l’adhésion du pays au Commonwealth en juin dernier.

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