La société de transport urbain à capitaux publics Trans’Urb prépare la fin de la gratuité du transport urbain. Elle avait été instaurée depuis 2020 par le président de la République, à cause de la pandémie de Covid-19.
Le transport urbain ne sera plus gratuit dans le Grand-Libreville. La société transport urbain à capitaux publics Trans’Urb veut passer de la gratuité au payant, étant donné que la Covid-19 ne fait plus autant de ravages qu’auparavant.
D’après une annonce de son directeur général, Joël Lehman Sandougout, l’entreprise mettra en place un ticket de transport payant. Il explique que la gratuité des transports avait été décidée dans un certain contexte sanitaire pour soulager le portefeuille des plus démunis.
La société Trans’Urb a lancé ses activités en avril 2020 pendant les ravages de la pandémie de Covid-19. Le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a donc instauré la gratuité du transport urbain. L’entreprise, étant un des opérateurs majeurs du domaine, a donc rendu gratuits ses services de transport urbain. Elle déclare avoir transporté 9,5 millions de passagers en 2020 et 17,7 millions en 2021. La majeure partie de la population gabonaise résidant à Libreville, Trans’Urb a commencé par desservir en sa faveur par plus de 300 points d’arrêts. Avec une flotte de près de 260 bus, l’entreprise offrait ses services dans l’ensemble des communes du Grand-Libreville (Libreville, Owendo, Ntoum et Akanda). Elle annonce que la desserte des autres villes se fera progressivement en fonction des moyens matériels, humains et financiers. L’une de ses difficultés majeures demeure cependant le retard dans la mise à disposition des subventions de l’État.