Une séance a rassemblé plusieurs commissions d’institutions diverses à Libreville ce 21 novembre. La séance avait pour objectif, l’évaluation du plan d’action du Gabon.
Elles étaient au nombre de quatre, les institutions représentées à la séance de travail sur les flux financiers illicites Les membres de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) et la mission de cadrage conjointe de la Commission économique africaine (CEA) ont répondu présents. Cette séance a eu lieu le 21 novembre 2022 à Libreville également en présence de la Commission de l’Union africaine (UA) et du Forum africain de l’administration fiscale (ATAF). Cette rencontre a permis d’évaluer la pertinence des actions identifiées dans le plan d’action national de lutte contre les flux financiers illicites.
« Les fléaux que la Commission doit combattre sont multisectoriels, multidimensionnels et transversaux. » C’est ce qu’a affirmé Nestor Mbou le président de la CNLCEI. Le Gabon est victime de sortie massive de ressources financières non justifiées. D’après le représentant de la CEA, Douglas Kigabo, la Commission économique africaine s’engage à accompagner le pays dans l’élaboration d’un programme d’envergure. Il lui permettra de lutter efficacement contre ces flux. D’après Douglas Kigabo, les flux financiers illicites représentent environ 80 milliards de dollars par an en Afrique.