Le président Ali Bongo Ondimba est à Lomé depuis le 30 novembre dernier. Il a eu l’occasion depuis son arrivée à Lomé de visiter des sites emblématiques du pays.
Hier, ABO s’est rendu dans la forêt classée de Lilicopé et sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé. Le chef de l’État gabonais était en compagnie de son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
Située dans la région maritime de la Préfecture de Zio, la forêt de Lilicopé est classée depuis le 06 septembre 1952. Elle assure la production, la protection et la préservation de la biodiversité́ et s’étend sur une superficie totale de 3 800 ha.
Il s’agit d’une aire protégée par les autorités togolaises. Elle est le fruit d’une création artificielle de la main de l’homme en vue d’une reconstitution du couvert et du patrimoine forestier.
Le Chef de l’État a pu s’enquérir sur les techniques utilisées pour le reboisement dans cette forêt. Il est cité en exemple sur le Continent pour son engagement sur les questions environnementales et de développement durable.
Le président Ali Bongo s’est ensuite rendu au Centre de Formation du Textile de Lomé. Il a également effectué une descente sur le site de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé. Cette dernière est opérationnelle depuis janvier 2021, et est issue d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. ‘’J’ai visité ce jeudi 1er décembre au Togo, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé qui est l’équivalent de notre ZERP de Nkok au Gabon. Les échanges de bonnes pratiques et la recherche de synergies entre pays africains doivent être encouragés. Elles permettent de créer de l’activité, des emplois et, à notre continent, de gagner en compétitivité’’, a déclaré le président Ali Bongo Ondimba.
La Plateforme Industrielle d’Adétikopé est une nouvelle zone économique multimodale orientée vers les secteurs à fort potentiel de plus-value. Il s’agit entre autres de la logistique, l’agriculture, l’automobile, le pharmaceutique, le recyclage et les cosmétiques, entre autres domaines.
Le numéro un gabonais a procédé́ à la plantation d’un arbre symbolique dans ladite zone. Cette action matérialise le partage d’expériences entre les deux pays en la matière.