Le Gabon a adopté la Convention Makkah Al-Mukarramah pour prévenir et vaincre la corruption. Cette adoption a été possible grâce au ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Francis Nkea Ndzigue a représenté le Gabon à la première réunion ministérielle des organes de lutte contre la corruption dans les États membres de l’OCI. Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a participé à l’adoption de la convention Makkah Al-Mukarramah. Elle est un cadre pour prévenir et combattre la corruption. Elle se sert des mécanismes de prévention, d’application de la loi de coopération internationale et de recouvrement d’avoirs.
« Les États ont besoin de mécanismes juridiques capables de renforcer les principes de transparence et d’intégrité et asseoir les fondements de la bonne gouvernance ». Ainsi s’est exprimé le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha sur l’importance de cette convention. Le ministre gabonais Nkea Ndzigue trouve normal que des protocoles entre les pays puissent poursuivre les acteurs de corruption. Il précise que les conventions sont aussi nécessaires pour récupérer ces personnes et les biens détournés dans leurs États respectifs.
Le Gabon avait déjà signé plusieurs conventions avec le monde occidental. « Il était donc important pour le pays d’en faire de même avec le monde islamique. » a affirmé le membre du gouvernement gabonais.
