Le Gabon va à l’école de l’Égypte dans le cadre de la lutte contre la corruption. Il se tourne vers la digitalisation des procédures de gestion anticorruption.
Le Gabon souhaite renforcer ses méthodes de lutte contre la corruption. Il décide d’y arriver en se basant sur celles utilisées par l’Égypte. À cet effet, deux responsables du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption seront formés. Ils prendront part au programme de formation de l’Académie nationale anticorruption (ACA) du Caire en Égypte. Il s’agit précisément d’Hervé Essimba, le directeur général de la lutte contre la corruption et Gilchrist Messa Ondo, chargé d’étude au cabinet du ministre.
Ce programme aidera le Gabon à élaborer une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption. Cette fois-ci, un focus sera mis sur la digitalisation des procédures de gestion anticorruption. Le pays compte intensifier sa lutte. Il compte y arriver même si les ressources financières y afférentes ont diminué de 0,8 % en 2023. Car, sur la période 2012-2016, le pays a perdu 600 milliards de FCFA à cause de paiements frauduleux à des fournisseurs. C’est ce qu’a confié l’Agence nationale d’investigation financière. Selon le rapport 2021 de Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) du Gabon est de 31 sur une échelle de 0 (très corrompu) à 100 (très propre).
