Suite au discours de politique générale du Premier ministre, plusieurs opposants se sont exprimés. Albertine Maganga Moussavou, en prenant la parole, a demandé au Premier ministre de libérer Jean Rémy Yama.
La présidente du parti social démocrate (PSD) a formulé sa demande en considérant Jean Rémy Yama comme un prisonnier politique. Le Premier ministre ne s’est pas fait prier pour apporter quelques clarifications. « Non, il n’y a pas au Gabon des prisonniers politiques. Il y a au Gabon des politiciens qui ont posé des actes répréhensibles et qui par rapport à ces actes font l’objet de poursuites judiciaires. Et sur cette tribune, en tant que Chef du gouvernement, il ne me revient pas de rentrer dans les détails parce que, comme vous le savez, et vous avez voté cette constitution, il y a la séparation des pouvoirs. L’affaire est entre les mains de la justice et on n’en dira pas davantage », a-t-il répondu à Albertine Maganga Moussavou.
Le premier ministre ne s’est pas arrêté à cette affirmation. Il a rappelé les raisons qui ont conduit l’ancien président du Syndicat national des Enseignants et Chercheurs du Gabon (SNEC) dans l’impasse. « Mais en revanche, il est bon que les gabonais sachent que le monsieur que vous avez évoqué a fait l’objet d’une radiation pour absence prolongée et constatée des salles de classe. Depuis 2016, il ne faisait plus cours à l’USTM. C’est un fait. Il faut que les gens le sachent ».