À l’occasion de l’élection présidentielle en préparation au Gabon, le pays ne recevra pas de mission d’observation de l’Union Européenne. L’impartialité des observateurs de l’Union Européenne a en effet été remise en cause par leurs actions.
Certains des observateurs de l’UE avaient été vus chez Jean Ping, un acteur de l’opposition gabonaise. Cet état de chose ne saurait passer sans susciter des questionnements.
Le gouvernement gabonais réaffirme sa souveraineté. Il rappelle un élément important, mais ignoré du grand nombre. Les pays africains ou organisations africaines ne sont jamais invitées à observer les élections dans les pays développés. Serait-ce une autre façon de procéder au colonialisme, et de surcroît, à un colonialisme d’État ?
Rosário Bento Pais, Ambassadrice de l’Union européenne au Gabon et à Sao Tomé et Principe, avance que le gouvernement gabonais n’a pas saisi l’UE.
Elle affirme également que l’UE et le pays avaient convenu de ne plus dépêcher des observateurs au Gabon, depuis 2019.
Le refus des observateurs est en effet, un moyen de mettre fin à une forme de colonialisme d’État. Pour rappel, les élections législatives et présidentielles auront très bientôt lieu au Gabon.