Alexandre Barro Chambrier a annoncé son retrait de la concertation pour ‘’des élections aux lendemains apaisés’’ lancée par le président Ali Bongo. Il justifie son acte par le manque de ‘’sincérité’’ de la démarche entreprise par les autorités en charge de ladite rencontre.
En réalité, son retrait, comme celui, un peu plus tôt, de Pierre-Claver Maganga Moussavou, le président du PSD, est dû à une mésentente au sein de l’opposition. Le RPM n’a pas pu obtenir le nombre de représentants qu’il souhaitait. Avec ses six députés, le parti de Barro Chambrier espérait représenter le second bataillon en termes d’effectif. Ceci pour se classer juste derrière les Démocrates qui comptent quant à eux onze députés.
‘’C’est un mauvais joueur. N’ayant pas obtenu ce qu’il demandait, il se cherche des excuses pour se retirer du jeu’’, a déclaré un de ses collègues au sein de l’opposition.
Afin de participer aux travaux dans le cadre de cette concertation, il a été demandé à l’opposition et à la majorité de désigner 30 représentants. Un chiffre porté à 40 par le président Ali Bongo, après les premiers désaccords au sein de l’opposition. Malgré cette démarche, l’opposition, plus que jamais divisée, se révèle incapable pour l’heure de s’accorder sur une liste commune.