La Concertation politique s’est clôturée ce 23 février avec une forte présence de la majorité. Du côté de l’opposition, l’on ne saurait en dire autant, compte tenu de la réaction de certains membres.
Le tapage généré par la liste Alternance 2023 illustre clairement la situation. La rencontre a été initiée par le chef de l’État pour faire régner la paix. En dépit de l’intérêt général qu’avait la séance, certains membres de l’opposition ont une fois de plus prouvé leur incapacité à cultiver l’entente.
Face à l’incapacité de l’opposition de s’accorder sur une liste commune, consensuelle, de 40 noms, le ministre de l’Intérieur a dû à nouveau prendre ses responsabilités. Bien qu’il ait déjà eu à le faire pendant le renouvellement du Centre Gabonais des Élections.
Pour un professeur en science politique de l’Université Omar Bongo, c’était la mesure « la plus juste, en tout cas la plus objective ». Un responsable des Démocrates, rappelle que « la représentativité ne se mesure pas au bruit que l’on fait dans les médias ou sur les réseaux sociaux ».
La concertation était aussi réclamée par l’opposition. Mais dès que le temps est venu d’y participer, elle n’a pas su s’y prêter sans problème. Cela révèle les profondes fractures au sein de ce camp politique.