Suite au Gabon, le Congo a annoncé qu’il organisera, à son tour, un sommet. Celui-ci sera dédié aux pays abritant les trois plus grands bassins forestiers tropicaux.
Le One Forest Summit suit son cours avec de nouvelles décisions et informations. Le Congo, pays de l’Afrique Centrale, annonce qu’il organisera bientôt un sommet. L’information a été rendue publique le 1er mars 2023 par Arlette Soudan-Nonault, ministre congolaise chargée de l’Environnement.
Lors de ce sommet, il s’agira « de passer à l’action », d’après le ministre. La préservation de l’environnement sera au cœur des discussions avec les chefs d’États et de gouvernements des pays abritant trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde. Ce sont notamment l’Amazonie, le Mekong-Bornéo et le Congo qui représentent, à eux seuls, 80 % de la biodiversité mondiale.
Plusieurs questions seront abordées en dehors de la gestion durable des bassins forestiers. Il s’agira aussi, pendant le sommet, des menaces de déforestation ou de dégradation des forêts. Brazzaville posera également le problème de justice et d’équité dans la mobilisation et le partage des financements internationaux. Ces derniers seraient en faveur de la protection du bien public mondial que représentent les forêts.
Selon l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), les pays du bassin du Congo ne bénéficient que de 11,5 % des fonds internationaux ces dernières années. Ceci, contre 54,5 % pour l’Asie du Sud-Est et 34 % pour l’Amazonie. Cette part est jugée largement en deçà des efforts consentis pour maintenir ce massif forestier. Cette question a été largement abordée lors du One Forest Summit de Libreville et les États occidentaux ont reconnu cette injustice. Pour l’heure, des solutions restent encore attendues.