Gabon : le gouvernement facilite l’accès l’IVG pour les femmes en détresse

Sous le leadership éclairé du président de la République, Ali Bongo Ondimba, le Gabon a franchi une nouvelle étape en ce qui concerne le respect des droits des femmes. Ainsi, un projet de décret a été pris déterminant les modalités de prise en charge de l’interruption de grossesse lors du récent Conseil des ministres. Ce texte vient soutenir la volonté des pouvoirs publics de faciliter cette procédure pour les femmes en détresse.

Le décret s’inscrit dans la continuité du projet de loi adopté en mai 2021 par l’Assemblée nationale, qui modifie certaines dispositions du Code Pénal gabonais. Cette réforme autorise l’interruption volontaire de grossesse sous certaines conditions définies par le législateur. Afin de faciliter cette démarche pour les femmes en situation de détresse, le projet de décret prévoit la prise en charge des frais par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

Il convient de souligner que l’interruption thérapeutique de grossesse est autorisée dans des cas spécifiques, tels que la malformation grave ou incurable de l’enfant à naître, la mise en danger grave de la vie de la mère ou encore la conception résultant d’un viol ou d’un inceste. Toutefois, ces situations doivent être prouvées et attestées par des médecins qualifiés à travers des certificats médicaux.

Le présent projet de décret vient encadrer la prise en charge des femmes enceintes en état de détresse, en abordant à la fois les aspects médicaux et sociaux. Il marque une avancée significative dans la protection des droits des femmes au Gabon, en reconnaissant leur droit à la santé reproductive et en facilitant l’accès à l’interruption de grossesse dans des situations complexes et délicates.

Cette initiative du président Ali Bongo Ondimba reflète son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de la protection des droits fondamentaux des femmes. En prenant des mesures concrètes pour faciliter l’interruption de grossesse dans des circonstances particulières, le gouvernement gabonais montre sa volonté de promouvoir la santé et le bien-être des femmes, tout en respectant leur autonomie et leur dignité. Cette avancée législative démontre la volonté du Gabon de se conformer aux normes internationales en matière de droits des femmes et de santé reproductive.

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