Accusation de Jean Ping : La France visée dans l’attaque de son QG au Gabon

L’opposant gabonais Jean Ping a récemment fait une déclaration explosive lors d’une allocution devant la diaspora gabonaise à Paris-La Défense. Il a accusé Jean-Yves Le Drian, ancien ministre français de la Défense, d’avoir participé à une attaque contre le siège de son parti en 2016.

Il convient de rappeler que Jean Ping avait déjà dénoncé l’assaut de son quartier général en 2016, affirmant que des militaires avaient pris d’assaut les lieux et que deux personnes avaient été tuées. Il prétend maintenant que les assaillants ont même percé les faux plafonds dans leur recherche de sa capture. Selon lui, son adversaire aurait donné l’ordre de lui trancher la tête à la hache et de l’exposer sur un piquet.

Cette accusation s’inscrit dans la continuité de la contestation de l’élection présidentielle par Jean Ping, qui dénonce un scrutin truqué. En mettant en avant un possible complot français, il cherche à discréditer les élections à venir. 

En se réinventant un passé qui n’est connu que de lui seul, Jean Ping cherche à préparer le terrain pour délégitimer les futurs scrutins au Gabon. Il remet en question l’utilité des élections dans le contexte sociopolitique actuel du pays, mettant en garde contre de nouvelles violences et pertes en vies humaines. Il évoque la division parmi les Gabonais quant à la tenue des élections et suggère la nécessité d’une transition, tout en affirmant modestement qu’il pourrait y contribuer en tant que « passeur entre deux mondes ».

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