D’après les analyses de l’agence de notation américaine Fitch’s Rating, le Président sortant Ali Bongo Ondimba et son parti, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), semblent bien positionnés pour remporter les élections générales au Gabon. Dans un rapport récemment publié, Fitch’s Rating a examiné la situation politique et économique du pays et en est venu à la conclusion que les perspectives de réélection du Président sont favorables.
La stabilité financière du Gabon a été l’un des facteurs clés pris en compte par Fitch’s Rating. L’agence a révisé les perspectives de la notation de défaut des émetteurs en devises étrangères (IDR) à long terme du pays, les fixant à « stable », tout en maintenant l’IDR à « B- ». Cette évaluation positive découle en partie de l’analyse de l’agence concernant les prochaines élections générales, en particulier l’élection présidentielle prévue pour le 26 août.
L’agence a souligné que la fragmentation de l’opposition politique et le système de vote à un tour pourraient jouer en faveur d’Ali Bongo Ondimba, lui permettant ainsi de conserver sa position présidentielle. Bien que Fitch’s Rating reconnaisse les craintes de tensions liées aux élections, elle estime que le gouvernement pourrait gérer d’éventuels troubles sociaux, contribuant ainsi à un environnement propice pour le maintien d’Ali Bongo Ondimba au pouvoir pour un troisième mandat.
En parallèle, Fitch’s Rating a mis en lumière des éléments économiques significatifs. Malgré des excédents budgétaires enregistrés, des défis subsistent. Les prévisions suggèrent que les excédents budgétaires diminueront progressivement, passant de 2,2 % du PIB en 2022 à 0,8 % en 2023, puis à 0,4 % en 2024 et enfin à 0,1 % en 2025. Les recettes pétrolières, bien qu’ayant représenté en moyenne 36,2 % des revenus totaux entre 2018 et 2022, devraient connaître une augmentation à 38,0 % en 2023 avant de reculer à 29,9 % en 2024-25.
En résumé, selon Fitch’s Rating, les perspectives de réélection d’Ali Bongo Ondimba à la présidence du Gabon sont optimistes, soutenues par la stabilité politique et économique actuelle du pays. L’analyse de l’agence met en avant des facteurs tels que la fragmentation de l’opposition et le contexte électoral, ainsi que des considérations économiques importantes pour étayer cette prévision.