Candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle : une perte de temps selon Pierre Claver Maganga Moussavou

La désignation d’un candidat consensuel à moins de 10 jours de l’élection présidentielle au Gabon suscite des débats sur l’efficacité de cette approche pour l’opposition. Alors que le président du Parti Social Démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, critique cette décision en la qualifiant de « perte de temps », d’autres soulignent l’importance de l’unité et la nécessité de mettre en avant un visage commun pour contrer le candidat en exercice.

L’opposition gabonaise a récemment annoncé la désignation d’un candidat consensuel pour affronter Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle 2023. Cette initiative, censée renforcer l’unité de l’opposition et augmenter ses chances de succès, est cependant critiquée par le président du PSD. Selon lui, cette démarche risque non seulement de priver certains partis politiques de la possibilité d’obtenir des élus à l’Assemblée nationale, mais aussi d’altérer les résultats de l’élection présidentielle.

D’un côté, la stratégie de présenter un candidat unique est vue comme une réponse à la nécessité de présenter un front uni contre le candidat en exercice, Raymond Ndong Sima. Cependant, les critiques soulignent le faible soutien électoral du Professeur Ondo Ossa, candidat consensuel désigné, lors de l’élection précédente.

Alors que le Professeur Ondo Ossa gagne en popularité sur les réseaux sociaux, certains s’interrogent sur sa visibilité au-delà du milieu académique. Face à cette situation, Pierre Claver Maganga Moussavou, un acteur de l’opposition, a pointé du doigt les risques d’une telle stratégie. Il a souligné l’importance de se préparer à différentes issues et de considérer les conséquences d’une potentielle défaite.

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